Une province au développement durable : le mot d’ordre d’Ecolo qui a présenté, mardi, ses têtes de listes aux élections du 8 octobre 2006


C’est la conseillère provinciale chaumontoise

Françoise-Florence Michel

, cheville ouvrière du parcours d’artistes Vagabond’Art, qui conduira les Verts dans le district de Wavre; le Stéphanois Alain Trussart et la Chastroise Hélène Ryckmans la suivront. Dans le district de Nivelles, le Villersois Remi Crop, chef de groupe au conseil provincial, sera la tête de liste, suivi par la Nivelloise Geneviève Durant et l’Ittrois Paul Mertens.

L’occasion, aussi d’annoncer quelques priorités pour les six années à venir : une meilleure gestion de la province, l’accès au logement pour tous, une mobilité accrue, des politiques économique et sociale durables…

Pour les Verts, il s’agit de mieux gérer la province. « Les politiques sont surtout décidées par les intercommunales, dont le fonctionnement échappe largement aux conseils communaux et provinciaux, structures politiques démocratiquement élues, dit Françoise-Florence Michel. Les élus provinciaux se limitent trop souvent à gérer les écoles, domaines et bâtiments provinciaux, abandonnant les enjeux économiques, sociaux et culturels aux intercommunales. » Message : le conseil provincial doit retrouver le pouvoir de prendre les grandes décisions pour l’avenir du Brabant wallon et la gestion des intercommunales doit être mieux contrôlée.

Une autre priorité : le développement économique. « Il ne s’agit pas seulement d’attirer des entreprises vers ce Brabant wallon si attractif, en mettant des terrains à leur disposition, mais bien de développer des filières porteuses d’emplois locaux », a souligné Alain Trussart.

Et la politique sociale provinciale ? « Elle est déléguée à l’Intercommunale sociale du Brabant wallon (ISBW) qui mène une politique de saupoudrage de petits moyens sans évaluation des besoins, ni définition des priorités », estime Ecolo. Les remèdes proposés: « notamment une vaste enquête menée auprès des acteurs publics et privés pour déterminer les besoins réels. Puis un recentrage des activités et services de l’intercommunale et une gestion claire. »